À l'occasion de la 24e édition du Printemps des Poèmes, avec l'Éphémère pour emblème, Cyril Dion lit "Le Gardeur de Troupeaux" de Fernando Pessoa, accompagné par Sébastien Hoog à la guitare et Christelle Lassort au violon. « Lire ce poème, c'est provisoirement apaiser la tempête en moi. Réconcilier l'inconciliable. Accepter d'embrasser mon humanité". "J'ai découvert ce poème entre 20 et 25 ans. Dès la première lecture il m'a transpercé. Il est pour moi l'essence de ce que la poésie peut faire : dire l'indicible. (…) C'est tout ce qui occupe mon existence : résoudre cette tension entre la sensibilité et le raisonnement, la rationalité et la spiritualité. Pas plus que Pessoa, je n'y suis parvenu. Mais lire ce poème, c'est provisoirement apaiser la tempête en moi. Réconcilier l'inconciliable. Accepter d'embrasser mon humanité." Cyril Dion