Après plus d'une cinquantaine de concerts en un an et demi, Victorien jouera à Paris pour trois concerts exclusifs aux Trois Baudets. Une performance piano/voix intimiste, il revient à l'essentiel pour chanter des souvenirs et des sentiments qui ne trichent pas.

Tout a commencé d'abord avec des mots. Enfant. Exutoire. Victorien écrit des poèmes, des petits textes, de belles histoires pour s'évader d'un quotidien familial pas toujours apaisé. Une guitare offerte par sa mère, anniversaire anticipé, à l'adolescence. Il s'y met. Reprend un Cabrel seul dans sa chambre. Il se cherche sans même savoir s'il a vraiment envie de se trouver. Il explore, lui qui est fasciné par la mer et ses infinis. Ses études font de lui un ostréiculteur du côté de Sète. Il travaille. Ça lui va.

C'est le confinement qui va tout accélérer. Il se filme en train de reprendre les chansons des autres sur TikTok, C'est là qu'il est contacté par la Star Ac pour participer aux castings. Il est pris. Ne gagne pas la finale mais un nom d'artiste. Le sien. Victorien. Et un début de fan base. Victorien finit par signer chez Phonogram/ Universal. 

Victorien a des envies de scène. Ce sera la Boule Noire. Blindée en 10 minutes. Le Café de la Danse, sold-out aussi. Une tournée voit le jour. Il enchaine avec une Maroquinerie et un Trianon où il présentera son premier album « Il faudra le faire ». Il préfère effectivement, à la grandiloquence, les instants intimes partagés, il aime quand le quotidien déploie ses ailes pour émouvoir celui qui écoute. Sur ce disque à la fragilité assumée, confessions de velours, le temps et l'amour occupent une place de choix. Et si Victorien venait d'inventer la pop proustienne, où l'anecdotique devient autre chose, cette éternité sans statue ni légende, où un Homme se dévoile en tendant la main au monde ? On peut entendre ici et là une voix féminine, presque angélique, celle d'Eulalie, qui apporte une vraie touche de mystère.